La critique du père Michel

En amont de la sortie du livre « Des Mots Bleu tome 2 / Il est quelle heure demain ? » – à paraître début juin, le bébé est actuellement côté rotatives et petites mains de l’imprimeur après les fourches caudines du graphiste et des correcteurs – j’ai proposé à celles et ceux qui le souhaitaient de se prêter au jeu de la critique. Cinq personnes (que je ne connais pas toutes) ont accepté. L’ami Michel est le premier à avoir dégainé. Voici donc la première critique des Mots Bleu 2 !

La découverte du quotidien, la singularité des habitudes, l’éphémère des affres du temps, Didier navigue aussi là où les tambours ne battent pas.
Les parallèles de ses textes se rejoignent au point de s’y trouver confondu. L’image nous guide en ses recoins, la musique au plus profond. À travers l’objectif on s’aventure à retrouver les siens. Voir, écouter, ressentir, voire sentir. La poésie comme un remède.
Le banal est posé sur un piédestal, à nous faire ouvrir les yeux sur le film de nos routines. Le brutal est adossé au quotidien à faire fuir l’hypocrisie. Attendions nous que Didier allume ses regards pour nous en faire prendre conscience ?
Chemin de croix d’un esthète, les sens en éveil permanent, son décryptage n’a rien d’une analyse, l’imaginaire gambade et se pose à la portée du lecteur, sans fard, le naturel en étendard.
Chacun peut y trouver un salut, un espoir, une émotion mise en scène par la délectation de sa vision tantôt « macro » tantôt « grand angle » où les mots s’agrippent aux images et font transpirer leur innocence.
La plume est là pour caresser ce qu’il nous restait d’endormi, ce réveil est une aubaine, un remède pour les blasés, un enchantement pour tous.
Didier gravit une marche en sollicitant un sens inédit à la lecture d’un livre, même Bleu. L’ambiance sonore nous est disponible, elle peut nous préparer à la séquence, nous y fondre ou nous en sortir, libre. La musique apporte le tourbillon, l’oscillation ou l’ondulation selon le tempo de l’image ou la mélodie du récit.
Ce deuxième tome dépasse ses promesses, il a la connivence d’un ami qui, pas à pas, nous fait penser (panser ?) la vie en Bleu.
Ce livre est porté par notre temps, ses épisodes et saisons, Didier nous y incite à faire une pause, nécessaire.
Michel Mazelin pour « les Mots Bleu 2 » de Didier Jacquot – 22/05/2017.

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