Sur un air de Balavoine

Le coup de barre des 40 – 50 ans de ces années post 2 000, au-delà des douleurs, souffrances, maladies qui parfois en découlent, souvent même, et je ne parle pas des déprimes, bourdons, résolutions diverses variées, du yoga au sport en passant par les poules ou le végétarien, me fait souvent songer à une magnifique opération survie qui ne dit pas son nom chez celui et celle qui se le prend pleine face.
Et une terrible descente à la cave pour celle ou celui qui ne peut pas.
Soudain, il s’agirait donc et d’une de se domestiquer, et de deux, de désapprendre ce que nous avons désappris croyant apprendre ce que nous apprenions ? En famille, à l’école, dans la vie ?
Soudain, un Moi triomphant referait surface, transi, fatigué, épuisé même par tout ce chemin réalisé dans l’ombre mais magnifique dans sa dimension ? Fragile, ô oui, fragile, mais ce n’est qu’une apparence quand on y pense.
Il est pugnace, tenace, coriace, ce Moi qui a tenu jusque-là.
Il a tenu bon.
Il a ramassé les tempêtes et s’est contenté des miettes.
Et il est là, fidèle au poste, indestructible pour qui veut enfin essayer de le faire passer devant.
Il suffit de voir comme c’est souvent le temps des anciennes amours qui reviennent, ou des actuelles qui se défont, comme c’est l’envie des plaisirs enfouis qui resurgit, des passions oubliées, une vent de folie bienfaisant qui n’a rien de fou.
Car rien n’est évident. Ni facile. Rien n’est indolore. Ni factice. Moi rime avec choix. Ce n’est pas le plus aisé.
Vivre ou survivre, chanterait Balavoine à la fin de chacun de ses concerts s’il n’avait pas autant aimé l’Afrique et s’il n’avait pas pris ce jour-là l’hélicoptère dont on sait que jamais lui ne se releva.
Et nous ?

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