C’est une vieille maison abandonnée. Pas besoin de sonner pour entrer, ni de porte chercher. C’est ouvert aux grands vents. C’est devenu un hangar mais subistent curieusement deux pièces, minuscules, une en bas, une en haut. Un peu risqué, le haut. Un peu flippant. Les pierres tiennent de guingois et l’on se demande si on va pas se faire une traversée du plancher directe. Mais ça tient. Et quelques tranches de vies surgissent, délaissées mais pas encore disparues. Des vieux courts, des livres érotiques, un atlas dans le vieux meuble en formica pendant que les plantes poussent à travers la fenêtre et que s’étalent au sol les cartes d’un jeu de.
En images, cela donne le diaporama ci-dessous. Le reste est affaire d’imaginations.