Tous les jours, on entend ça et là c’est la faute à l’Europe. On vote bientôt.
Quel vide abyssal ! Au point que l’on se demande : voter non pour qui (34 listes !!!) mais pourquoi ? Et pour quoi ? Voici mes réponses.
L’Europe est une réalité du quotidien mal fagotée qui me fait penser à un rôti ficelé de partout. Une vielle idée qui comme beaucoup d’autres n’a pas su évoluer.
Nos sociétés sont devenues comptables et gestionnaires.
A force de ne faire que cela, de brandir les états de droit et les normes et tout le bordel, on créé surtout une société du devoir pour les autres, et du pas possible pour certains.
La preuve : on ne bâti plus que des projets politiques pour lutter.
On lutte contre le réchauffement climatique. On lutte contre la pauvreté. On lutte contre la vitesse. On lutte contre tout ce que l’on a produit en demandant au citoyen d’assumer. Le pauvre est englouti. Il n’est qu’à voir les soucis de santé, la violence, les médocs, les burn outs j’en passe et des plus glauques.
Par nature, je préfère toujours lutter pour. Et idéalement même ne pas lutter. Aller vers. Foncer pour. Aimer. Car au fond, hein, tout ramène toujours à ça. Combien sommes nous en ce monde à traquer la beauté ?
Alors merde.
J’irai voter bien sûr. Je lirai les « professions de foi » (« crises de foi »). Je porterai mon choix sur ce qui me semble aller vers ce qui me tient à coeur. La planète. Dont nous sommes non les propriétaires, ni les locataires, mais l’une des composantes.
ET une fois que l’on dit la planète, on dit tout : l’humain, la solidarité, l’énergie, le durable, le responsable, le propre.
Utopie vivace.
PS : z’avez vous comme en deux coups de cuillères à pot, on peut parler de l’Europe moche à un monde beau. C’est chouette, non ? 🙂