Cela commence par des noms aux sonorités étranges. Ian Manook (un pseudo), le nom de l’auteur. Yeruldelgger (le héros, flic massif et massue). Oulan Bator, que l’on connaît plus, en sa qualité de capitale de la Mongolie. Des lieux, des prénoms, une culture. Pour une Mongolie qui est en réalité l’autre héros du bouquin. On ne s’y paume pas tant que ça. On s’y trouve.
Le thriller, qu’on se le dise, c’est bien souvent deux lecture en une.
On suit une intrigue policière. Des flics ou des enquêteurs. On marche sur un sol jonché d’indices, d’intuitions, de rebonds. ET on arpente des pays. La Suède, l’Islande, la Norvège, l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Argentine, le Japon. Et donc, là, la Mongolie.
Ici les âmes se baladent autant que les femmes et les hommes errent. Et vice-versa.
Les enfants se détruisent ou se font assassiner. D’autres se débrouillent comme ils peuvent. Les deuils, la violence, la spiritualité, l’amour, la haine s’enchevêtrent sous le ciel noir des peuples voisins. Russes, Chinois, Coréens en prennent pour leur grade.
Surtout, dame Nature est saisissante. Le galop d’un cheval. L’immense. Des yourtes
L’écriture est un étrange alliage qui mêle la cruauté, et l’horreur, à des instants de pure poésie géographe. Des passage nous invitent à repenser la modernité de certaines traditions ringardes de prime abord mais tellement respectueuses que…
Pour prolonger les avis, cette critique, parue sur le blog Lecturissime. Je partage.